Antoine - Ingénieur SIC : Aujourd'hui, on est dans le boom de l'intelligence artificielle et on s'est posé la question, comment l'intelligence aujourd'hui peut nous aider pour sécuriser les sites du ministère ? Donc un de mes projets, c'était de se dire on va plugger de l'intelligence artificielle dans nos systèmes de détection afin d'être performant et d'être efficace. Ça a été très intéressant de comprendre un peu quel type d'intelligence, comment on va l'installer sur site et avec quel type de matériel, et ça, c'est un super projet lors de ma première année.
Bonjour, je m'appelle Antoine, je suis ingénieur SIC au SGAMI nord(secrétariat général pour l'administration du ministère de l'Intérieur) depuis un an.
Les métiers du SGAMI - Ingénieur SIC :
Diplômé d'une école d'ingénieurs, Polytech à Lille, j'ai fait cinq années dans le privé, dans une petite PME et ensuite dans une plus grosse structure. Et j'ai décidé au bout de cinq ans, d'intégrer le ministère. J'appartiens au CCN sûreté bâtimentaire et mon rôle c'est d'avoir une démarche nationale sur la sûreté des sites du ministère. J'ai 20% de gestion de projet en local, alors la gestion de projet en local c'est quoi ? C'est de se rendre sur un site, ce qui nous permet de garder un pied sur le terrain et de bien comprendre les problématiques opérationnelles. Et le reste, les 80%, ça va être une première partie de veille techno, d'analyse technique, une partie recensement du besoin et une partie valorisation des des expériences de chacun. Le but étant de créer un référentiel qui permet de guider l'ensemble des collègues sur ces problématiques.
Aujourd'hui, c'est un domaine qui évolue fortement via le numérique. J'ai eu plusieurs stages, notamment par exemple en cybersécurité, ce qui devient très important au sein du ministère. Et tous les ans je peux faire des formations régulières. Aller dans le public c'est un point important pour moi, en m'engageant au sein du service public, je m'engage pour l'intérêt commun au sein du service public je m'engage pour pour l'intérêt commun. Dans mes anciennes expériences privées, ce qui était dommageable c'est que je m'engageais pour une rentabilité, pour un actionnariat, ce qui est important dans le monde de l'entreprise, mais je m'y retrouvais pas dans ces valeurs.
Qu'est-ce que j'ai gagné depuis que je suis arrivé au SGAMI ? Un intérêt dans le boulot et j'ai gagné en expertise technique grâce aux formations proposées par le SGAMI. En l'espace d'un an j'ai vraiment progressé techniquement sur les problématiques de sûreté électronique. Au final, c'est un peu l'approche qu'on peut avoir de l'extérieur d'avoir un boulot très administratif, très très fermé et c'est plutôt l'inverse. Mon ressenti, c'est que le ministère est à la recherche d'innovation et qu'en tant qu'ingénieur SIC, on peut proposer beaucoup d'innovations, beaucoup de nouvelles technologies et le ministère est preneur de tout ça.