Après avoir porté la flamme olympique le 6 juillet à Pont-Audemer (27), Kelly défilera dimanche 14 juillet sur l’avenue Foch.
L’année 2024 sera l’année des symboles pour Kelly. Dimanche 14 juillet, l’élève gardien de la paix de la 272e promotion de l’école de police de Rouen-Oissel défilera sur l’avenue Foch. Et la semaine passée, elle a porté la flamme olympique dans sa région natale, à Pont-Audemer dans l’Eure (27).
Jeudi 11 juillet, Kelly a troqué sa tenue de porteuse de flamme pour celle de policière. L’heure était en effet à la découverte de l’avenue Foch pour la première répétition sur le site du défilé. « C’est très impressionnant de s’approprier cette avenue quand on connaît son histoire. Voir les tribunes et les barrières nous ont fait prendre conscience que le public serait très proche de nous », commente cette passionnée du ballon rond, qui a évolué un an sous le maillot de l’AS Monaco avant qu’une blessure ne l’éloigne des terrains. Mais entre le sport professionnel et le défilé du 14 juillet, un point commun : l’obligation de s’entraîner assidûment.
« On s’est entraîné dur ces deux dernières semaines, et le travail paie : lors de cette répétition sur l’avenue Foch, notre passage a été apprécié. Nous n’avons plus qu’à réitérer le jour J pour honorer et faire briller la police nationale », s’encourage Kelly.
Dans la police comme dans le sport, Kelly porte haut certaines valeurs. « Si ma candidature a été retenue pour la flamme, je pense que c’est grâce à mes valeurs professionnelles et personnelles. En effet, j’ai à cœur de mettre en avant le sport, les femmes, la cohésion intergénérationnelle et l’inclusion. Porter la flamme, est une grande fierté à titre personnel mais aussi en tant que policière».
Kelly a découvert la police nationale grâce au dispositif des cadets de la République. « J’ai trouvé que c’était une bonne manière de découvrir le métier tout en préparant le concours de gardien de la paix ».
À l’issue de sa scolarité, en fin d’année, Kelly briguera un poste en sécurité publique pour intégrer, ensuite, une brigade anti-criminalité : « J’aime bien l’initiative et la voie publique. Ensuite, pourquoi ne pas passer les tests pour entrer dans une brigade spécialisée comme la brigade de recherche et d’intervention (BRI) ».
D’ici là, dimanche, dans sa tenue d’honneur de future policière, elle sait déjà vers qui ses pensées se tourneront. « J’aurai une pensée pour mon grand-père à qui je veux rendre hommage lors de ce défilé ».